Changer de nom, c’est changer de destin. (Marek Halter)

Mon parcours 

Ma rencontre avec l’hypnose

Après plus de 25 ans de bons et loyaux services, j’ai décidé de tourner une page. Musicien professionnel depuis les années 90, j’ai vécu de ma passion en promenant ma basse sur toutes les scènes de France. Mais au fil du temps, l’enthousiasme a fait place à la routine, et en 2016, je décide de partir sur tout autre chose et de m’inscrire à une formation en hypnose éricksonienne.

Pourquoi l’hypnose ?

Il se trouve que c’est grâce à une séance d’hypnose, une séance unique, presque magique, que j’ai mis fin en 2011 à un attachement quasi-viscéral à la cigarette (voir « Comment ça marche ?« ). Cinq années s’écoulent, je n’y prête pas la moindre attention. Et puis un jour, je m’interroge : « mais enfin qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Comment cette habitude tellement ancrée dans ma vie a-t-elle disparu, complètement, en moins d’une heure ? » Et là, j’ai très envie d’en savoir plus et je décide de me former à cette technique.

Devenir hypnothérapeute, la formation

Je trouve à l’Arche Paris une formation exigeante (plus de 400 h au total avant d’obtenir mon diplôme). J’y mets la même énergie que pour ma formation musicale plus de trente années auparavant. Ce qui m’interpelle dès le début, c’est que nos formateurs justement comparent l’apprentissage de l’hypnose à celui de la musique : je suis au bon endroit !

Le diplôme de praticien en poche, je commence à recevoir des gens, chez moi. Je me confronte à des problèmes liés au tabac, aux insomnies, à la confiance en soi… Je sors ma petite trousse d’outils (« hypnotiques » bien sûr), mais d’une certaine manière, je reste trop scolaire, à mon goût.

Alors je me mets en quête d’autre chose, d’une approche au-delà de la technique ericksonienne pure. Un peu comme si une petite voix intérieure me disait « le blues n’était pas né dans un conservatoire ». Ou que le reggae que j’affectionne tant – musique hypnotique s’il en est, surtout lorsqu’on joue de la basse – , et bien je ne l’ai pas appris sur les bancs du Musician Institute of Technology à L.A, mais bien après la fin de mes études, plus tard en fréquentant la scène reggae locale, de Venice à Long Beach.

La révélation, pour aller un cran au-dessus

Finalement, c’est à la faveur d’un livre magnifique (« Le courage d’aimer ») que je découvre le travail de Stephen Gilligan. Dès les premières pages, je sens que c’est « ça » que je cherche ! La synchronicité fait le reste puisque j’apprends peu de temps après que Steve Gilligan, justement, propose une formation à l’Institut Repère ici à Paris. S. Gilligan aime à décrire son travail comme de l’hypnose post-ericksonienne (il a lui même étudié au près de Milton Erickson durant les quatre années qui ont précédé la mort du grand psychiatre américain en 1980). C’est pour cela qu’il a choisi de ne plus utiliser le mot d’hypnose, mais plutôt celui de transe (et plus exactement de « générative trance »). Pour plus de détails, se référer à l’excellent « Voyage du Héros » co-écrit avec Robert Dilts. En tout cas, la quinzaine de jours passés auprès de lui révolutionne totalement l’approche que j’avais jusque là, et elle continue de nourrir ma pratique depuis, au quotidien.

Pour l’anecdote, Steve Gilligan se réfère lui aussi énormément à la musique. Il aime rappeler que toutes les parties qui composent le corps et l’esprit ont un rôle, quelque part semblable à celui de chaque musicien de l’orchestre. Chaque pupitre, chaque instrument est important (pas seulement le premier violon, le piano soliste etc). D’où l’idée et surtout la nécessité de jouer ensemble ! Cela commence par s’écouter l’un l’autre. Une « boule au ventre », une « tête comme un compteur à gaz » sont autant d’images qui renvoient à l’idée que, « tiens, les percussions sont à la traîne… » ou « les hautbois tout-là haut jouent sans discontinuer » ! Et l’orchestre, c’est à dire nous, c’est à dire vous, commence à sonner de… travers ! Respecter les espaces, favoriser la résonance, prendre en compte chaque paramètre, chaque instrument, grâce à l’état de transe hypnotique va remettre de la musicalité et rendre plus fluide l’exécution de votre propre symphonie.

Alors, lorsque tout vibre de nouveau à l’unisson, la musique reprend,

il ne reste plus qu’à danser, vivre, profiter, librement !

Mes valeurs et mes formations

MES VALEURS

« Vos croyances deviennent vos pensées, vos pensées deviennent vos mots, vos mots deviennent vos actions, vos actions deviennent vos habitudes, vos habitudes deviennent vos valeurs, vos valeurs deviennent votre destinée ».

(Gandhi) *

Garder l’esprit ouvert. J’ai toujours considéré essentiel pour rester créatif de me montrer vigilant ; vigilant face aux a priori, aux préjugés.

Le non-jugement et l’empathie permettent de construire une relation client – thérapeute libre de toute idée préconçue.

Que vous privilégiez des notions comme celles de la famille, de l’amitié, de la santé et bien d’autres encore, le voyage intérieur vécu lors d’une séance va enrichir votre monde intra-personnel, tout en se nourrissant des multiples richesses intimes qui vous habitent, de manière consciente et subconsciente.

* (tiré de l’excellent ouvrage de Jonathan Bel Legroux « Autohypnose et performance sportive »)

 

MES FORMATIONS

  • Hypnose & Transe Générative – Stephen Gilligan / Institut Repère Paris
  • Praticien en Hypnose éricksonienne – ARCHE (Académie de Recherche et de Communication en Hypnose Ericksonienne) 
  • Hypnose & Sport (formation en préparation mental)  Jonathan Bel Legroux / ARCHE
  • Hypnose & Enfance – Olivier Thevenin / ARCHE
  • Analyse Transactionelle – EAT Paris 
  • Cours en Addictologie – Paris Sud 
  • Méthode Serge Wilfart dite de Pneumaphonie ® (travail du Souffle et du Son) 

 

Centre Sésame
39 boulevard Magenta, Paris 10e
(+33) 6 52 11 57 35
francoisgilles.hypno@gmail.com