Ainsi que vous avez sans doute pu le lire en page d’accueil, ma première rencontre avec l’hypnose s’est faite à l’occasion d’un arrêt du tabac. Je ne sais si cela me donne plus de légitimité , mais je dirais malgré tout qu’aider les gens dans leur démarche pour arrêter définitivement la cigarette est pour moi presque une priorité. En tout cas, c’est clairement pour moi une manière de redonner à l’existence ce qu’elle a bien voulu m’offrir.

La question ici n’est pas de savoir si « vous avez assez de volonté » pour arrêter, mais bien plutôt simplement de savoir si vous avez décidé quand et comment allez-vous le faire !

En premier lieu, je vous adresse par mail un questionnaire : c’est une première approche pour faire le point sur vous, votre consommation actuelle. Cela me permet de voir où vous en êtes dans votre démarche, et constitue ainsi une aide précieuse qui nous fait gagner du temps en séance. D’une certaine manière je suis un partisan de ce que l’on appelle la… « séance unique » ! Malgré cela, l’expérience de ces dernières années m’a enseigné que, souvent un accompagnement sur 3 séances, rassure la plupart d’entre vous. Quoiqu’il en soit n’hésitez pas à m’appeler pour que nous en parlions plus en détail. En effet, en ce qui concerne les arrêts du tabac, je trouve important de s’entretenir au téléphone, avant la prise du premier rendez-vous. 

Si vous lisez cette rubrique, c’est que probablement, vous-même êtes arrivés à un de ce moment de l’existence où quelque chose, un évènement, des circonstances précises vous enjoignent de vous poser, de faire le point : « qu’est-ce que je veux, où est-ce que j’en suis aujourd’hui, dans mon travail, ma vie de couple ? » etc

Dans un premier temps, vous allez avoir besoin de comprendre, de faire un état des lieux. L’approche de l’hypnose générative dans ce genre de situation est de mettre en rapport l’esprit cognitif, analytique, avec les mémoires et les émotions inscrites dans le corps.  « J’en ai plein l’dos » – « j’ai la tête farcie » – « j’suis au bord du précipice » etc. Comment pensez-vous que tout cela va s’exprimer si vous remplacez les mots par des gestes ? Un geste, qui induit une nouvelle posture, qui elle-même vient exprimer d’une autre manière tel ou tel ressenti. Au fur et à mesure, vous passez d’une position statique à une proposition plus libérée, pour finalement remettre du mouvement là où, jusqu’à présent, « ça coinçait » ! Quelle impression cela vous fait-il, maintenant, de refaire ce même mouvement, lentement, et de sentir qu’il adopte une nouvelle forme, pleine de grâce ?

« Il y a plus de sagesse dans vos corps qu’il n’y en a dans vos profondes philosophies« 

F.Nietzsche

Pour comprendre ce qui se joue dans le cadre de la dépendance, il suffit de penser l’addiction comme étant à la fois le « mal », et le « remède ». La consommation de cannabis,  d’alcool, ou de tout autre produit modifiant le comportement va vous donner l’illusion que vous pouvez ainsi maîtriser cette sensation de « faille intérieure » (parfois même à la limite du chaos). Or, comme le dit justement Allen Carr, « la cigarette ne comble pas le vide, elle le crée ».  La dépendance va répondre à votre souffrance mais elle va par là-même entretenir le mal-être quelque soit sa manifestation.
« Non, le sucre, le tabac,  l’alcool ne me protègent en rien, mais ils me sécurisent » !
A la base de nombre de dépendances, on trouve un besoin de sécurité. Aussi loin que remonte l’histoire de l’humanité, l’homme a dû apprendre à faire face à ce besoin séculaire, question de survie. Aujourd’hui, les émotions ont pris le dessus. Quelque soit la manière dont vous appréhendez votre « vie de dépendant », le principal bénéfice de cette addiction à un produit modifiant le comportement, c’est la sécurité.
Outre ce besoin de sécurité, on trouvera également un besoin d’intensité. On convoque le fameux « carpe diem », « la vie est bien trop courte » pour justifier le recours à des produits. Souvent, la personne dépendante va découvrir qu’elle aime cette vie trépidante avec ces montées – et ces chutes – d’adrénaline. On parle d’un scénario intense et captivant qui fait que le dépendant va clamer haut et fort « pendant ce temps, je ne m’ennuie pas » !
« Tant qu’il arrive quelque chose. Tant que quelque chose se passe dans le monde, nous avons l’impression d’exister ». Guy Corneau (Victime des autres, bourreau de soi-même).
Ainsi, le travail va porter sur toutes ces différentes formes d’auto-destruction: « l’auto-punition », « l’auto-sabotage », « l’auto-critique », et amener tranquillement les parties conscientes à venir se mettre en lien avec toutes vos ressources intérieures. Ressources longtemps négligées, mises de côté, qui vont vous aider à vous relier à vos besoins naturels, profonds, Sortir du triangle infernal des addictions : DÉSIR – COMPENSATION -CULPABILITÉ !

« J’ai l’impression que vivre mes peurs, la nuit, souvent pendant de longues heures, me permet de les évacuer. Ainsi le jour, même si je suis crevée, j’en suis comme débarrassée. « . Recueilli lors d’une séance, ce témoignage souligne une des multiples manières dont chacun va expliquer le pourquoi de son insomnie. Insomnie chronique ou passagère, plus d’un tiers des français en souffriraient selon certaines études.

Les troubles du sommeil sont souvent le fait d’une partie de vous-même qui cherche à re-équilibrer différentes parties entre elles. C.G. Jung a écrit que « l’inconscient est toujours en train de compenser les préjugés du conscient ».

Vous pouvez vous poser la question suivante : « que puis-je faire de ce temps, de ces heures, que je passe chaque nuit à rester éveillé ? Et si une partie de moi cherchait à aménager un autre espace – d’autres moments pour faire autre chose ? Quelque chose de plus précieux, peut-être même de plus essentiel ! »

Et si vos journées étaient tellement chargées que le seul moment que vous ayez pour vous, pour vous seul soit… la nuit ?

Grâce à l’état d’hypnose, vous allez pouvoir explorer ces différentes pistes, mettre en lumière les éventuels manques qu’une partie de vous cherche à faire entendre à l’autre (trop occupée, comme on l’a vu, à gérer la vie et ses emplois du temps serrés – !)